mercredi 15 octobre 2014

Rutas patrimoniales

Le 21 septembre, le Museo de Antropología de la Universidad del Atlántico organisait une visite du patrimoine de Barranquilla. Une amie de l'université qui y travaille m'y ayant invité, j'y suis allée avec le Coso.

Premier arrêt : l'ancien Colegio de Barranquilla, un bâtiment aujourd'hui abandonné qui à l'époque était réputé, et où a entre autres étudié Gabriel García Márquez. Il se trouve sur le "campus" de la Universidad del Atlántico (l'université où j'étudie, pour ceux qui n'auraient pas suivi) qui se trouve au centre ville, et où maintenant ne se donnent plus que les cours de langues étrangères.

Maison hantée ?


Ou prison ?


Ensuite, notre bus nous a emmené au centre ville historique, là où s'organisait la vie de la ville à l'époque coloniale, mais qui a bien changé depuis.

Relique coloniale

Simón Bolívar et son fidèle destrier

Pas très patrimonial tout ça, mais je trouvais le bâtiment sympa


Puis, direction un des bras du fleuve Magdalena, un des plus grand fleuve de Colombie, utilisé à l'époque par les colons pour entrer plus à l'intéreur des terres, et qui fut ensuite une route commerciale importante.

Comme un petit air d'Amazonie



Tradition versus modernité


Nous avons ensuite pris la direction de l'ancienne gare ferroviaire, qui a malheureusement été abandonnée il y a des années, par laquelle transitaient les marchandises venues d'Europe ou d'autres pays d'Amérique.


L'ancienne douane
Drapeau colombien et barranquillero



Ensuite, direction la Casa del Carnaval, un petit musée qui, comme son nom l'indique, est dédié au carnaval de Barranquilla.
C'est un fait peu connu outre-Atlantique, mais le carnaval de Barranquilla est le deuxième plus grand au niveau mondial, après celui de Rio de Janeiro. En 2015, il se déroula du 14 au 17 février, pour ceux qui aimeraient venir me rendre une petite visite :D
Malheureusement, nous nous somme faits surprendre par la pluie, et la suite du tour a dû être annulé, alors qu'il nous restait une dizaine d'endroits à visiter (pour ceux qui ne comprendraient pas pourquoi, je vous renvoie à mon article précédent).


Ma danseuse de cumbia

Il commence légèrement à pleuvoir...

Bref, petite journée bien sympathique, qui nous a permis de découvrir pleins d'endroits encore inconnus de Barranquilla, avec des infos historiques en prime !

dimanche 5 octobre 2014

Lluvia

Lorsqu'on est arrivé à Barranquilla, la chaleur étouffante ne nous faisait désirer qu'une chose : qu'il pleuve. Après près de huit mois de sécheresse, je pense que nous n'étions pas les seuls.

Il a fallu attendre la mi-août pour qu'on connaisse notre première vraie averse, et niveau pluie, nous n'avons pas été déçus.

Même les grosses averses d'été en Suisse font pâle figure à côté de ce qu'est la pluie ici.

Ici, lorsque les premières gouttes commencent à tomber, tout le monde regarde le ciel avec inquiétude. Si ça dure plus de quelques minutes, les gens s'éparpillent à une vitesse impressionnante pour se mettre à l'abri.

La première fois, je n'ai pas compris. J'étais à l'université, il a commencé à pleuvoir pendant la fin du cours. En sortant, je me suis demandé pourquoi tout le monde restait à l'abri, et que même les gens possédant un parapluie semblaient hésiter.

En bonne aventurière, je me suis lancée sous les trombes d'eau. J'ai été trempée jusqu'à l'os en moins de dix secondes, mais je me suis vite aperçu que ce n'est de loin pas ce que redoutent le plus les Barranquilleros.

En effet, quand il pleut, les rues se transforment en rivières. Et ce n'est pas une exagération.

Je n'ai pas réussi à vraiment prendre de photos de la situation, alors je vous en mets quelques-unes tirées du site de l'Heraldo, le journal local.



 



Au début, je me suis dit qu'il s'agissait d'une pluie exceptionnelle, mais je me suis rendu compte les jours suivant qu'il s'agit plutôt d'une constante. À chaque fois qu'il pleut, même si le niveau peut varier, c'est la même chose.

Vous comprendrez donc que, lorsqu'il pleut, une grande partie de la ville s'immobilise.

Mais, même si la pluie a entraîné une prolifération des moustiques (dont les sympathiques moustiques tigres qui peuvent être porteurs de la dengue et du chikungunya), la température baisse agréablement lors des averses.

Et de toute façon, c'est une facette de la vie d'ici qu'il faut accepter et qu'il est intéressant de connaître. Comme il y en plus souvent des coupures d'électricités pendant les averses, j'aime bien m'adosser à la fenêtre et regarder toutes sortes d'objets dériver sur cette rivière temporaire.

vendredi 3 octobre 2014

Petites bêtes citadines

Barranquilla est une grande ville : avec plus d'un million d'habitants, c'est la quatrième plus importante de Colombie.

Et pourtant, on trouve pleins de petites bêtes sympa un peu partout.


Il y a l'incontournable lézard-de-maison, qui se nourrit de petites bêtes désagréables. Nous avons plusieurs familles logées dans le plafond, et même si on hésite parfois à résilier leur bail parce qu'ils ne mangent pas assez de moustiques à notre goût, on les aime bien (le Coso a même développé une impressionnante faculté de traduction lézard-humain).


Pas facile à photographier ces petites bêtes


Tous les jours vers 18h, à la tombée de la nuit, en plus des hordes de moustiques qui nous assaillent, les arbres se peuplent de nuées de perroquets verts qui font un boucan infernal. Mais, comme ils sont beau, on leur pardonne. Je ne sais pas vraiment où ils passent leur journées, mais le soir, ils sont ponctuels.

Vous avez réussi à trouver les deux oiseaux ?


Quand on est arrivés à Barranquilla, on est tombé amoureux d'un parc ou habitent quelques iguanes, que nous avons renommé très à propos Parque de las iguanas. Et, en nous promenant un peu plus, nous sommes tombé sur un autre parc encore plus chouette qui abrite un iguane géant, que nous avons donc rebaptisé Parque de las iguanas 2.

La bête doit faire un bon mètre de long, avec la queue

Les iguanes, ça sait mieux prendre la pose que les lézards-de-maison


Et, un soir d'après pluie, nous avons eu la visite d'un sympathique grenouille-qui-colle-au-mur, ce qui nous a maintenus éveillés jusqu'à tard dans la nuit car on ne voulait pas dormir avant d'avoir trouvé son petit nom (qui est Hypsiboas crepitans, pour les biologistes et les curieux).


Spid... euh... Forgman style


Il manque encore les écureuils, les oiseaux moins colorés, les chats et les chiens errants, et sans doute d'autre petites bêtes que nous n'avons pas encore croisées !