dimanche 5 octobre 2014

Lluvia

Lorsqu'on est arrivé à Barranquilla, la chaleur étouffante ne nous faisait désirer qu'une chose : qu'il pleuve. Après près de huit mois de sécheresse, je pense que nous n'étions pas les seuls.

Il a fallu attendre la mi-août pour qu'on connaisse notre première vraie averse, et niveau pluie, nous n'avons pas été déçus.

Même les grosses averses d'été en Suisse font pâle figure à côté de ce qu'est la pluie ici.

Ici, lorsque les premières gouttes commencent à tomber, tout le monde regarde le ciel avec inquiétude. Si ça dure plus de quelques minutes, les gens s'éparpillent à une vitesse impressionnante pour se mettre à l'abri.

La première fois, je n'ai pas compris. J'étais à l'université, il a commencé à pleuvoir pendant la fin du cours. En sortant, je me suis demandé pourquoi tout le monde restait à l'abri, et que même les gens possédant un parapluie semblaient hésiter.

En bonne aventurière, je me suis lancée sous les trombes d'eau. J'ai été trempée jusqu'à l'os en moins de dix secondes, mais je me suis vite aperçu que ce n'est de loin pas ce que redoutent le plus les Barranquilleros.

En effet, quand il pleut, les rues se transforment en rivières. Et ce n'est pas une exagération.

Je n'ai pas réussi à vraiment prendre de photos de la situation, alors je vous en mets quelques-unes tirées du site de l'Heraldo, le journal local.



 



Au début, je me suis dit qu'il s'agissait d'une pluie exceptionnelle, mais je me suis rendu compte les jours suivant qu'il s'agit plutôt d'une constante. À chaque fois qu'il pleut, même si le niveau peut varier, c'est la même chose.

Vous comprendrez donc que, lorsqu'il pleut, une grande partie de la ville s'immobilise.

Mais, même si la pluie a entraîné une prolifération des moustiques (dont les sympathiques moustiques tigres qui peuvent être porteurs de la dengue et du chikungunya), la température baisse agréablement lors des averses.

Et de toute façon, c'est une facette de la vie d'ici qu'il faut accepter et qu'il est intéressant de connaître. Comme il y en plus souvent des coupures d'électricités pendant les averses, j'aime bien m'adosser à la fenêtre et regarder toutes sortes d'objets dériver sur cette rivière temporaire.

3 commentaires:

Moumie a dit…

Ah oui quand même !!!
On a vu quelques pluies impressionnantes lors de nos séjours à Maurice mais ce n'était pas chaque fois quand même.
Ne fais pas trop la téméraire, hein, et reste à l'abri comme les Barranquilleros ;o) !

Cara a dit…

C'est fou ! Ça me fait penser aux inondation de Port-Louis...

Camila a dit…

Bon, j'avoue que j'ai pris les images les plus impressionnantes, toutes les rues ne se transforme pas en fleuve.
Mais disons que même la nôtre, qui est "calme", se remplit de 15 à 20 centimètres d'eau à chaque grosse pluie.